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Les Saintes-Maries-de-la-Mer

Capitale della Camargue, accoglie in sé le tradizioni dei gardians delle mandrie, dei gitani e dei pescatori. Terra di pellegrinaggi, di soggiorno balneare e di agriturismo è il centro di questa regione dall’ecosistema eccezionale.

Questo luogo leggendario avrebbe accolto agli albori dell’era cristiana Maria Giacoma, Maria Salomé e la loro serva Sara. In seguito alle persecuzioni in Palestina esse furono infatti arrestate e abbandonate su una barca senza vela né remi e guidate dalla Provvidenza arrivarono sulle rive della Provenza, accompagnate da Lazzaro, Maria Maddalena e Marta. Dal XII secolo Les Saintes Maries sono un luogo di pellegrinaggio; le reliquie delle Sante, scoperte nel 1448 sono venerate in due occasioni particolari: il 24 e 25 maggio e la domenica più vicina al 22 ottobre.

Costruita vicino alla foce del Petit-Rhône la chiesa delle Saintes Maries de la Mer aveva una posizione strategica importante, in quanto al momento della sua edificazione dal IX al XII secolo i pirati imperversavano sulle coste e ci si doveva difendere dalle loro invasioni. 

La chiesa-fortezza domina il villaggio ed è visibile da 10 km di distanza. Formata da un’unica navata senza ornamenti alta 15 metri, il tetto era circondato da un camminamento di ronda e servito da una torre di guardia. Serviva da rifugio per la popolazione e vi si trova persino un pozzo di acqua dolce.

Nella cripta si trova la statua di Sara, elemento essenziale del patrimonio dei gitani. Rom, Tzigani e Gitani arrivano qui da tutto il mondo per venerare la loro Santa, Sara la Nera. Il 24 maggio la statua è portata dai gitani fino al mare a testimoniare l’attesa da parte sua delle Sante Marie. La processione torna quindi alla chiesa accompagnata dai canti, dalle acclamazioni e dalla musica della festa. 

La Camargue è un’isola di 85000 ettari compresa tra i rami del Rodano, formata dalla sabbia, dai sassi e dal limo portati dai torrenti. Una strana fusione di terra, fiume e  mare che ospita specie selvatiche eccezionali, tra le quali il cavallo, il toro e il fenicottero rosa sono le più rappresentative.

Eccone alcuni esemplari sull’Etang de Vaccarès  e nei terreni paludosi dei dintorni:

Il cavallo della Camargue, dal crine bruno alla nascita, acquisisce i suo vello bianco verso i 5 anni di età. Il toro dal tipico manto nero è qui presente fin dall’antichità più remota.

Gli uccelli sono senza dubbio gli animali più facili da osservare in Camargue. Il fenicottero rosa ha fatto del delta del fiume il suo unico luogo di riproduzione in Europa.

6 commenti

  • Apolline

    Je suis bien heureuse que vous ayiez aimé la Camargue. Lorsque vous y retournerez, regardez sur une carte et trouvez les digues, construites par les romains, il y a plus de 2000 ans, notamment la Digue-à-la mer ou la Digue de Méjeanne, moins connue et trés sauvage, près de laquelle Manitas De Plata avait sa “maison”. Je me suis si souvent promenée là à cheval et sur des digues plus petites peut-être détruites depuis les dernières grandes inondations … où vraiment, le paysage qui se dessine entre les deux oreilles du cheval, c’est juste entre le ciel et l’eau …
    L’idéal est le printemps, vers Pâques … j’ai le souvenir d’une balade sur une digue qui était un peu enfoncée et affleurait à peine au dessus de l’eau … J’étais entre l’émerveillement et une peur montante que j’essayais de contenir car les chevaux sentent tout ce que nous ressentons et la mienne aurait pu se jeter à l’eau … Mais je crois qu’elle était aussi subjuguée et partageait mon enchantement : à la surface de l’eau, il y avait des milliards de petites fleurs blanches …
    La Camargue l’hiver, comme la Provence, est couleur “renard” et bleu ciel … vous le voyez maintenant, n’est-ce pas ?
    Merci Anto. Je vous embrasse fort tous les deux… plus le chat.

  • anto

    oui elle a la couleur du renard et même sa sauvagerie! 🙂 on a déjà décidé d’y revenir au printemps! 🙂 quand marco a vu tous ces hôtels avec manèges il a décidé qu’on doit organiser au plus tôt des vacances (même petites) ici! En fait je pense que seulement en se promenant à cheval on puisse goûter pleinement de la nature sauvage de ces lieux. Ton recit m’a donné des frissons… j’ai noté le nom des digues dont tu me parles…. on ne manquera pas de les visiter! bisous Apolline!
    (ziggy aujourd’hui est plus tranquille… il est ici tout près de moi qui se laisse caresser le ventre en ronronnant…. c’est bizarre… il continue de me lécher la main! 😀 drôle d’habitude pour un chat!)

  • Apolline

    Ce lien, http://strates.revues.org/902 grâce auquel tu pourras avoir un meilleur aperçu de l’histoire de la Réserve naturelle de Camargue, processus auquel mon aïeul a participé, sans pouvoir empêcher, plusieurs années plus tard, l’assèchement et le comblement de la lagune au Grau du Roi (construction de la Grande Motte sur les terres de son ami, M.Rédarès dont une rue du Grau du Roi porte le nom, selon un projet de …Jean Balladur : toujours les mêmes au même endroit) et à Palavas.
    Cet article évoque également la même protection qui a eu lieu en Espagne pour protéger le delta du Quadalquivir : j’ai entendu raconter que Monsieur REDARES avait une passion pour l’Espagne.
    Depuis lors, la loi ” Littoral” est venue fort heureusement freiner toutes ces construction et protéger la région. Pour le bonheur et la sécurité des gens : car ces comblements ont consisté à construire réellement sur le sable : les maisons se sont enfoncées et sont maintenant, entre l’autoroute et l’ancienne route, bien en dessous du niveau de la mer. Gare au coup de mer, comme en Vendée.
    Tu peux acheter sur Amazon, un trés beau livre écrit à cette époque, où enfin célébrer la nature et la protéger a commencé à être pour certains précurseurs, une préoccupation passionnée : ” La Bête du Vaccarès” de Jean D’arbaud.
    L’amour de cette région, c’est une vieille affaire de famille pour moi :))). Je suis contente que vous soyez tombés sous le charme. J’essaie de retrouver une photo de ma soeur et moi toutes petites : nous jouons à la corrida dans les arènes d’Arles, je fais le toro les deux mains sur les tempes pour faire les cornes et ma soeur le toréador :)))

  • anto

    merci Apolline du lien et de tout ce que tu me racontes de cette région.
    Vivement que tu puisses retrouver cette photo-là! je serais trop contente de te voir en tant que taureau dans les arènes!!!!!!!!!!! :)))))))))))))))))